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Nikita Jevpalovs : « A Chambéry dans le même état d’esprit »

Nikita Jevpalovs : « A Chambéry dans le même état d’esprit »

Nikita Jevpalovs pense que pour se qualifier pour les demi-finales de Coupe de France, les Boxers devront aborder le match à Chambéry dans le même état d’esprit qu’en championnat.

A la veille de disputer le quart de finale de la Coupe de France mercredi à Chambéry, Nikita Jevpalovs souligne que « si la Coupe et le championnat sont deux compétitions différentes, nous devons aborder ce match de la même manière que dans le championnat où nous sommes sur une bonne série. »

Si la Coupe est une compétition que les Boxers ont pointé sur leur calendrier comme étant un des objectifs de la saison, pour l’attaquant letton « c’est un match que nous voulons gagner, comme tous les matchs ! »

L’actuel meilleur pointeur des Boxers de Bordeaux, porteur du casque d’or qui le distingue, estime que si Chambéry s’est qualifié pour les quarts de finale, « ce n’est pas un hasard, et donc, peu importe si c’est une équipe de D1 ou pas ». 

Outre la qualification, Nikita Jevpalovs reconnaît que poursuivre la série de victoires, 7 actuellement toutes compétitions confondues, est un challenge qui motive l’équipe. « Bien sûr, nous voulons gagner autant de matchs que possible pour l’ambiance dans le groupe et pour que tout le monde arrive le matin à l’entraînement avec le sourire aux lèvres. Chaque match est important ! », assure-t-il. 

Un sourire aux lèvres que Nikita promène depuis qu’il est arrivé à Bordeaux la saison dernière. « Je me sens bien ici. J’aime cette ville et ce club. Ici, les gens sont sympas, me soutiennent et m’acceptent pour ce que je suis. Je n’ai pas besoin d’agir différemment et d’être quelqu’un d’autre », reconnaît-il.  

A 29 ans, il a fait son trou en Gironde. Son engagement sur la glace qui ne fait jamais défaut, sa bonne humeur, font de lui un des joueurs les plus appréciés des supporters de Mériadeck.

Né à Riga, capitale de Lettonie, d’un père russe, Vadim, et d’une mère lettone russophone, Natasha, il parle couramment les deux langues, en plus de l’anglais, et fait chaque jour des progrès en français. 

Nikita Jevpalovs a chaussé pour la première fois les patins à l’âge de 2 ans, sur un lac gelé. Il aime raconter que ses parents disaient de lui qu’il avait « su patiner avant de marcher ». Son attirance pour le hockey lui est venu de son grand-père maternel, et surtout de sa maman, une véritable passionnée. Le papa préférait le football américain mais il a dû céder et inscrire son fils dans un club de hockey à l’âge de 5 ans. Nikita était le plus jeune, mais ça ne l’a jamais perturbé.

Joueur précoce, il est parti au Québec à l’âge de 16 ans, et a été très proche de rejoindre la NHL. International letton à trois reprises, il a été en effet repéré par les grandes franchises nord-américaines. Il a signé un contrat professionnel avec les Sharks de San José qui l’ont envoyé se faire les dents dans leur club-école, le Barracuda de San José, qui évolue en AHL. Mais finalement, on ne lui donnera pas l’occasion de franchir la dernière marche. « Je n’ai aucun regret. Je ne stresse pas, la vie c’est la vie », dit-il. Malgré sa façon de prendre les événements avec une certaine distance, il a rapidement appris aux Etats-Unis à appréhender les choses sérieusement pour pouvoir réussir. De retour en Europe, il a passé deux saisons en Autriche avant de poser son sac de sport à Bordeaux. Un choix qu’il n’a pas regretté un seul instant !

Claude Canellas