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Le manager de l’UBB, Yannick Bru, qui assistait dimanche au match Boxers-Cergy, se dit « fasciné par la performance des hockeyeurs ! »

Parmi les 3 213 spectateurs présents dans les travées de Mériadeck pour assister dimanche à la victoire des Boxers de Bordeaux face aux Jokers de Cergy-Pontoise (4-3 en prolongation), se trouvait un rugbyman de haut niveau très attentif, Yannick Bru, le manager de l’UBB (Union Bordeaux Bègles).

L’ancien talonneur international (18 sélections, deux Grand Chelem et une demi-finale de Coupe du monde à son actif), deux fois champion de France et deux fois champion d’Europe avec le Stade Toulousain, venait dimanche pour la première fois voir les Boxers.

« J’ai déjà vu des matchs de hockey. Ça m’a rappelé ma jeunesse parce que, quand je faisais mes études, j’étais parti faire un stage à New-York et j’avais vu un derby entre les New-York Islanders et les New-York Rangers, et j’avais gardé un souvenir de cette très bonne atmosphère qu’il y avait dans la patinoire, du spectacle, du show autour », avoue-t-il.

Très enthousiaste, l’ancien entraîneur des avants du XV de France durant 6 ans, a également entraîné à l’Aviron Bayonnais.  « Je vivais près de la patinoire d’Anglet donc j’ai suivi un peu l’Hormadi. Mais ici, à Bordeaux, c’est la première fois que je venais », précise-t-il.

« C’est chouette ! C’est tellement bien ces sports de salle. On sent qu’il y a une atmosphère très positive. Le show d’avant l’entrée des joueurs, l’ambiance. C’est plein de petits moments sympas desquels, nous dans le rugby, on doit s’inspirer », reconnaît le Gersois.

S’il apprécie le hockey, il reconnaît que c’est compliqué pour le novice que je suis d’apprécier les stratégies, le jeu. Ce qui me plaît ce sont les collisions brutales, les duels, l’affrontement, l’intensité aussi que mettent les joueurs sur la glace. Je suis impressionné par l’effort ! » 

Spectateur attentif au regard de sportif et d’entraîneur de haut niveau en Ovalie, Yannick Bru se dit « fasciné par la performance physique de ces hockeyeurs. Franchement, je pense que le handball, le rugby, le hockey sur glace, ont des repères communs dans les duels, les collisions. Il y a des phases d’affrontement qui sont quand même sympas. Je pense qu’il faut avoir un mental bien accroché, bien trempé pour faire un bon joueur de hockey, de handball ou de rugby. Il y a beaucoup de valeurs communes ».

La veille, le manager de l’UBB avait vu son équipe s’imposer largement face à Perpignan au stade Chaban-Delmas (46-22) avec 7 essais inscrits dont 4 du seul Damian Penaud, contre 4 aux Catalans, et 1 point de bonus offensif qui permet de se retrouver aux portes du Top 6. Un succès qui a fait du bien après deux défaites consécutives qui avait plongé l’équipe bordelaise à la 10^ème place du Top 14. 

« Nous étions frustrés de nos deux derniers déplacements perdus mais pas inquiets sur la vision à moyen terme parce que le groupe de joueurs répond très bien au travail que nous proposons. Il y a beaucoup d’intensité et d’implication dans la semaine. Mais le Top 14 est hyper concurrentiel, et il était impératif de prendre des points contre Perpignan. 5 points c’est très bien mais nous savons que pour basculer sur un cycle positif, il faut enchaîner deux bons résultats, c’est-à-dire faire une performance à Oyonnax samedi prochain », souligne le coach bordelais.

C.C.