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Pour Loïk Poudrier, l’élimination en ¼ de finale de la Coupe à Chambéry (6-3) est un « cauchemar » ! Il veut profiter du match de vendredi à Marseille pour tourner la page…  

Quelle analyse fais-tu de ce match ?

Loïk Poudrier : « J’ai l’impression que nous vivons un cauchemar ! Je n’ai pas les mots. C’est la Coupe de France. Sur un match, tout peut se jouer. Chambéry a été plus opportuniste que nous. Nous avions le match en main en menant 3-0. Mais nous avons pris trop de pénalités, ils ont capitalisé là-dessus, nous, nous n’avons pas eu de powerplay. Chapeau à eux ! Ils ont gagné le match qu’il fallait. »

L’équipe avant ce match restait sur une série de 7 victoires consécutives toutes compétitions confondues. Vous étiez en quart de finale d’une compétition qui faisait partie de vos objectifs, vous êtes opposés à une équipe de division inférieure et vous menez 3-0 après 28 minutes de jeu. Cela pourrait-il remettre en cause la dynamique que vous aviez jusqu’alors ? Et le match à Marseille vendredi ne va-t-il pas permettre de vite passer à autre chose ?

« Il y a des hauts et des bas dans une saison. Il va falloir se relever très vite et tourner la page de cette Coupe de France et penser au championnat… »

Que penses-tu de cette équipe de Marseille qui fait sa première saison en Ligue Magnus ?

« Marseille a une très bonne équipe. Ils viennent de créer une grosse surprise en battant Rouen. Il ne faut pas les prendre à la légère. Mai nous voulons poursuivre notre série victorieuse dans ce championnat (6 victoires). Nous voulons surfer là-dessus le plus longtemps possible. C’est à nous de se présenter dès le début du match et de jouer 60 minutes. »

A titre personnel, ce match à Chambéry était celui de ton retour après 1 mois et demi d’absence pour blessure. Comment cela s’est-il passé pour toi ?

« Ça s’est bien passé. Je n’ai pas ressenti de douleurs par rapport à ma blessure. Maintenant il s’agit juste de retrouver le rythme de la compétition. Je travaille avec Brice Lefébure durant tout ce temps pour garder la forme le plus possible et pour être prêt. »

Recueilli par Claude Canellas