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Olivier Dimet fait le point à la veille du match à Chamonix, premier volet des six derniers matchs de la saison avant les playoffs.

La trêve qui s’achève a-t-elle été utile ?

Olivier Dimet : « Oui parce qu’après un mois de janvier très chargé au cours duquel on a disputé 11 matchs, on avait besoin d’une coupure, qu’elle soit physique mais aussi mentale. C’est beaucoup de débauche d’énergie. Et jeudi, après quelques jours de repos, on a retrouvé des sourires, de la fraîcheur et des joueurs prêts à attaquer ce dernier sprint final. »

Était-ce également nécessaire de digérer la lourde défaite (2-8) du dernier match contre Grenoble ?

« Ce match-là en tout cas nous a remis les pieds sur terre. Après l’excellent mois de janvier, on était à 8 victoires pour 2 défaites, cette lourde défaite face à Grenoble nous montre que si si on manque un peu de rigueur, si on est un peu moins focus, chaque détail compte et on le paye cash. J’espère que ce match nous a fait prendre conscience de tout le travail qu’il y avait encore à faire pour rivaliser avec ces équipes du Top3. Et c’est surtout de cette rigueur et de cette concentration dont on a besoin pour pouvoir les challenger. »

Vous êtes quatrièmes au moment d’attaquer la dernière ligne droite. On imagine que l’objectif est pour vous de défendre cette place…

« L’objectif en début de saison c’était de faire mieux que la saison passée. Après un premier quart de saison compliqué sur lequel on ne reviendra pas, je crois que l’équipe a ensuite relevé la tête et on a pu enchaîner de belles séries de victoires, ce qui a permis de nous replacer là où on voulait être. Maintenant, il reste 6 matchs, l’écart avec le troisième est conséquent et on va donc se concentrer sur ce qu’il faut pour garder cette quatrième place dans un championnat qui est très serré. »

Le championnat reprend donc ce mardi à Chamonix avant de recevoir Briançon vendredi…

« On est dans le money time. La semaine prochaine peut-être décisive pour le classement final. Nous en sommes conscients, les joueurs ont la volonté de garder cette place qui nous permettrait d’avoir un quart de finale accessible. On sait qu’il faut être à son meilleur pour espérer l’emporter. Aller jouer à Chamonix, ce n’est jamais une sinécure. C’est toujours difficile d’aller là-haut et de l’emporter même si nos deux matchs du mois de novembre là-bas se sont bien passés. Eux sont en lutte pour espérer se qualifier pour les playoffs. Ils ne vont pas nous donner le match. C’est à nous de faire en sorte de retrouver ce qui nous a donné du succès durant le mois de janvier, en étant ce bloc-équipe, en étant bien disciplinés, en ayant l’envie de faire les choses les uns pour les autres. »

Parlons de l’effectif. Il est aujourd’hui quasiment au complet. On sait bien sûr Charles-David Beaudoin a mis fin à sa saison mais Niki Blomberg est arrivé. Seul Rudy Matima est blessé. Où en est-il ?

« Les examens ont montré que c’était moins grave que prévu au début. On était inquiet mais on pense qu’il y a une possibilité qu’il puisse revenir certainement avant les playoffs. C’est donc dont une très bonne chose de pouvoir disposer de son effectif au complet. On connaît l’importance de la profondeur. On l’a connue à notre détriment sur le premier quart de la saison. Là on va faire en sorte que l’effectif arrive en santé pour jouer les playoffs. Mais tout peut arriver sur les 6 derniers matchs. »

Les Boxers pourraient-ils avoir des ambitions qui peuvent aller au-delà des demi-finales ?

« Il faut rester les pieds sur terre. Le premier objectif, c’était de se qualifier pour les playoffs, d’avoir la meilleure place possible pour avoir un quart de finale accessible. On procède étape par étape. Même si le groupe a de l’ambition, il faut rester lucide. Les choses se construisent avec le temps et ce qu’on fait depuis 5 ans. Aujourd’hui, je suis très content du travail de l’équipe, des efforts qui ont été fournis pour revenir là où on voulait être mais on va rester humble, ne pas s’enflammer, même s’il y a de l’ambition. »

Recueilli par Claude Canellas