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Pour Rudolfs Polcs, le déplacement à Angers ce mardi s’inscrit dans l’objectif de cette fin de saison : conserver la quatrième place.

Le jeune attaquant letton le dit sans détours : « Angers est une belle équipe du Top 3, avec de très bonnes individualités. » Pour autant, il estime que les Boxers s’y rendront avec le même état d’esprit que pour tous les autres matchs « pour prendre les 3 points » et sans avoir à l’esprit la défaite aux tirs au but face à Briançon vendredi à Mériadeck qui « est maintenant derrière nous. Des matchs comme ça, ça arrive. Nous n’avons pas fait un mauvais match. »

« Il faut regarder devant, penser à notre objectif qui est de conserver notre quatrième place alors qu’il reste 4 matchs avant les playoffs », souligne le n°9 bordelais.

Celui qui vient de fêter ses 23 ans, a fait déjà beaucoup de chemin depuis qu’il est monté pour la première fois sur des patins. 

« Je pense que j’avais 5 ou 6 ans quand j’ai commencé à patiner l’hiver avec mon père », se souvient-il.

Malgré son jeune âge, c’est avec l’expérience déjà acquise avant son arrivée à Bordeaux l’été dernier qu’il peut s’exprimer. Et s’il a fait l’essentiel de ses classes chez lui, à Riga, capitale de la Lettonie, il a tenté l’aventure au Québec en 2019-2020 avec les Val Foreurs engagés en LHJMQ (Ligue de hockey junior majeur du Québec).

De retour dans sa ville natale l’année suivante sous le maillot du Dinamo engagé en KHL, ligue souvent considérée comme la deuxième meilleure au monde, il a été stoppé dans son élan au bout de 6 matchs par la crise sanitaire et s’est retrouvé en MHL, la ligue junior majeur de Russie.

Le grand attaquant d’1,90 m. pour 88 kilos, qui a porté le maillot de l’équipe sénior de Lettonie à 7 reprises et disputé deux championnats du monde D1A en U20, jouait l’an passé à Jesenice en Slovénie, ce qui lui a permis de conquérir deux titres en Alpes HL (ligue regroupant 9 clubs autrichiens, 7 clubs italiens, et un club slovène) et en International Hockey League (10 équipes de Croatie, de Slovénie et de Serbie). 

Et il s’est ensuite laissé séduire par la proposition des Boxers. « La France était un des pays auxquels je pensais. Je n’ai pas longtemps hésité. C’était une offre intéressante. On m’a dit le plus grand bien de ce club et je savais que la Ligue Magnus était un bon championnat. Mon but était de passer un palier. Et je ne suis pas déçu ! », avoue-t-il.

« J’aime beaucoup Bordeaux, j’adore ce club et jouer dans cette équipe », souligne le rigois. Alors, ne lui demandez pas s’il pense à son avenir. Il vous répondra invariablement : « Actuellement, ma seule préoccupation c’est de jouer avec Bordeaux. Je n’ai pas de plan de carrière ».

Avide de victoires, il assure que pour lui, « le match parfait c’est celui qu’on gagne ! » Qu’il marque ou pas. « Que dirait-on si je marquais mais que je ne jouais pas bien ? », questionne-t-il.

Si le hockey occupe un point central dans sa vie durant la saison, il s’adonne aussi aux jeux vidéo en période d’hiver. Et quand le coup de sifflet final de la saison retentira, il se tournera vers d’autres sports comme le basket et le volley. Par exemple.

Claude Canellas