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Julien Guillaume, satisfait du match contre Marseille (3-2 en prolongation), sait qu’il va falloir faire un gros match mardi à Angers, l’une des grosses cylindrées du championnat. 

Après la victoire 3-2 en prolongation face à Marseille en ouverture du championnat, vous vous déplacez à Angers mardi. Quels enseignements pouvez-vous tirer de ce premier match en vue de cette rencontre contre les Ducs ?

Julien Guillaume : « Je pense déjà que ce match contre Marseille nous a permis de nous libérer. Ce n’est jamais évident de commencer une saison, de jouer un premier match. On a déjà éliminé ce petit stress, cette petite appréhension du début du championnat. Je pense qu’on va jouer peut-être un peu plus libérés. Quant aux enseignements, je pense qu’on a fait un bon match, on a bien débuté contre Marseille et il va falloir reproduire ça à Angers mardi. C’est ça qui va nous permettre de bien se lancer dans le match et d’espérer décrocher une victoire là-bas, contre une grosse équipe. »

Vous avez rencontré Angers deux fois en matchs de préparation. Est-ce que ça peut être utile pour le match de mardi ?

« Oui, c’est toujours utile. On les connaît un peu plus que les équipes qu’on n’a pas encore rencontrées. Mais c’est le cas des deux côtés. On a vu certaines choses de leur part, ils ont vu certaines choses de notre part. Il va falloir faire vraiment un bon match parce qu’on a vu que c’est vraiment une grosse équipe. On s’y attendait. C’est une équipe qui a beaucoup de qualités et ça va être un beau match de hockey mardi. » 

Quelles sont les caractéristiques de cette équipe d’Angers ?

« C’est une bonne équipe depuis de nombreuses années. Ils ont changé peut-être un peu plus de choses cette année avec l’arrivée d’un nouveau coach qui a déjà démontré qu’il avait fait du bon travail, notamment quand il était à Cergy. On sait que c’est une équipe qui joue vers l’avant, qui a de bonnes qualités individuelles et qui va essayer de nous mettre en difficultés sur la vitesse. C’est une équipe qui ne va pas être loin du Top3-Top4 à la fin de la saison. Ils n’ont pas joué la première journée du championnat parce que Rouen disputait la Champion’s League mais on sait que ça va être une très grosse équipe qu’on va avoir en face de nous. »

Avez-vous le sentiment aujourd’hui que vous êtes attendus parce que vous êtes vice-champions de France ?

« Je ne pense pas que ça change énormément des années d’avant. On a toujours été une équipe qui jouait les playoffs. Toutes les équipes avaient du mal contre nous, on n’a jamais donné de matchs faciles même les années où c’était un peu plus compliqué. C’est sûr qu’après la saison passée, il y a plus d’attente, on est peut-être plus attendus par les autres équipes. Nous, on se concentre sur ce qu’on fait, on prend tous les matchs au sérieux. On sait qu’il n’y a pas de match facile dans ce championnat. »

Pour revenir sur le match contre Marseille, le fait d’avoir concédé le but égalisateur à deux minutes de la fin pour finalement s’imposer en prolongation, est-il une petite déception ou bien tirez-vous de la fierté de n’avoir pas baissé les bras ?

« On est contents. On voulait surtout commencer cette saison par une victoire, encore plus à domicile devant nos supporters. Après les prolongations sont courtes, elles durent 5 minutes au maximum. Ça ne tire pas dans les organismes plus que ça. »

Tomber sur une grosse équipe comme Marseille était-il important pour débuter le championnat ?

« C’est le hasard du calendrier mais c’est toujours mieux de commencer par une grosse équipe, une belle équipe, un beau match de hockey. On savait à quoi s’attendre avec Marseille. On savait que ça allait être une équipe dans la même philosophie que l’année dernière. Une équipe qui très en place, qui joue très bien sur le plan défensif. On les a joués beaucoup la saison dernière donc on savait à quoi s’attendre même si je pense qu’ils se sont améliorés pendant l’intersaison mais ça reste la même identité. Donc ça reste une bonne chose d’avoir joué une équipe comme ça pour commencer la saison. »

Et vous avez eu la satisfaction de voir une patinoire Mériadeck à guichets fermés et en fusion dès le premier match…

« Ah oui ! On s’y est un peu habitués avec la saison passée. On a eu année exceptionnelle avec les supporters qui ont mis une ambiance folle. Ça fait longtemps que je suis là. Je n’avais jamais connu ça. Ça nous donne encore plus d’énergie quand on est sur la glace de voir cette patinoire pleine, de voir les gens qui chantent et nous encouragent. C’est très important, ça nous permet de réussir de bonnes performances. L’année ils nous ont bien aidés et j’espère que ce sera la même chose cette année. »

Le calendrier n’est pas très favorable en ce début de saison puisque vous disputez 5 matchs sur 8 en déplacement. Est-ce une bonne ou une mauvaise chose ?

« De toute façon, il va falloir jouer les 44 matchs. A domicile et à l’extérieur. Je ne pense pas que ça change énormément de choses. Mais ça va nous permettre de passer un peu plus de temps ensemble. Il faut voir le côté positif même si c’est sûr qu’on préfère jouer devant nos supporters. Mais chaque match vaut 3 points, on espère en gagner le plus possible, et ça passe par des victoires sur la route aussi. »

A titre personnel, comment te sens-tu sur la glace en ce début de saison ?

« Je me sens bien. Je connais bien l’équipe. J’ai des repères avec beaucoup de joueurs. J’ai encore joué vendredi avec mon partenaire de toujours, Aina Rambelo, avec lequel on a créé beaucoup d’automatismes qu’on a créés depuis des années. Physiquement, je monte en puissance avec la préparation qu’on a eu. Je pense que je serai à 100% de mes capacités très rapidement. On a toujours besoin d’avoir un peu de rythme de matchs pour se sentir encore mieux mais je me sens très bien. »

Joueur parrainé par ADVEO AVOCAT

Recueilli par Claude Canellas