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Axel Prissaint : « Une belle victoire à domicile ! »

Axel Prissaint : « Une belle victoire à domicile ! »

Pour le défenseur Axel Prissaint, les Boxers vainqueurs d’Amiens 3-1 vendredi ont livré un beau match avant d’aller se frotter mardi à Rouen. 

Quel est ton analyse de ce match contre Amiens ?

Axel Prissaint : « C’est une très belle victoire à domicile. Elle fait du bien. On a fait un gros début de match. Dans le premier tiers, on a réussi à bien les manager, on les a bien dominés. Il y a eu un petit relâchement dans le deuxième. C’est une chose sur laquelle il va falloir travailler. Mais dans l’ensemble, on est plutôt satisfaits du match et de son contenu et c’est une belle base sur laquelle on peut bosser pour la suite. »

Dans le troisième tiers, le ton s’est un peu élevé mais vous avez su répondre présents…

« Ça a joué un peu plus dur dans le troisième. C’est du hockey, il y a de la tension. Mais c’est le jeu. »

C’est une belle victoire, mais quels sont les manques inhérents à un début de saison ?

« Bien sûr qu’il manque des choses. Ce n’est que le début de saison. Il y a encore plein d’aspects du jeu sur lesquels on doit s’améliorer. Ça serait idiot de dire qu’on serait arrivés à ce qu’on veut au mois de septembre. On a encore 41 matchs à jouer pour arriver prêts pour les play-offs. Donc il y a encore plein de choses à travailler. »

Avant ce match, et au regard du début de saison dernière, aviez-vous déjà regardé le classement avec une équipe d’Amiens seule en tête ?

« Non, on ne regarde pas le classement. Franchement, en début de saison, ça peut aller tellement vite dans les deux sens. Il ne faut pas se fier à ça. On fait les mêmes résultats avec un victoire en prolongation contre Marseille, une défaite à Angers et une victoire contre Amiens en pleine saison, je ne pense pas qu’il y ait de grands changements au classement. Il reste 41 matchs ! « 

Mardi vous vous rendez à Rouen. La finale de l’année dernière est-elle dans les têtes avant ce match ?

« C’est un nouveau championnat. La finale c’est du passé. Bien sûr qu’il y aura un goût de revanche mais on ne va pas rester bloqués là-dessus. C’est une nouvelle saison, ils ont été champions l’an passé. Grand bien leur fasse mais là on est sur 2024-2025. On aura à cœur de faire un bon résultat là-bas pour donner le ton. »

Comment te sens-tu en ce début de saison ?

« Ça va. On trouve ses marques. On se retrouve à jouer avec des nouveaux joueurs. J’ai fait toute la saison dernière à droite, et là je rejoue à gauche. Match après match, j’essaye de retrouver du rythme, de trouver de bonnes jambes, de bonnes sensations avec le palet. Ça va aller de mieux en mieux. »

Recueilli par Claude Canellas

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L’œil du coach : Olivier Dimet

« J’avais dit aux gars au retour d’Angers qu’il fallait rester humbles. L’année passée on était vice-champions mais on repart de zéro. Il faut reprendre le bon chemin pour gagner les matchs, en tout cas avoir la bonne attitude. J’ai aimé la réaction en début de match face à Amiens. J’attendais ça de la part de mes joueurs. Ça a été fait. Sur le troisième tiers, Amiens a musclé son jeu, a voulu nous faire sortir du match mais on a su garder l’avantage au score et c’est une bonne chose.

« Il faut avoir de la constance dans notre jeu. On a une équipe qui est rapide, on veut mettre la pression sur l’adversaire. On a très bien réussi à le faire sur le premier tiers. Dans le deuxième, quand on mène 2-0, il y a un peu plus de facilités, on est un peu moins dans l’urgence et ça peut coûter cher. C’est que le troisième match de la saison, on est là pour grandir en tant qu’équipe. Il faut qu’on apprenne de chaque situation. Je suis content de la victoire mais il y a encore beaucoup de travail.

« On a eu une infériorité numérique qui a été solide a des moments clés. On a vu que sur la fin de match on s’est sacrifiés, on a bloqué des shoots. On fait le travail pour ne pas prendre ce but qui leur aurait redonné de l’espoir pour la suite. C’est positif pour la suite. Rouen mardi, ça va être un autre match. Là on a fait 30-40 minutes de correctes maintenant si on veut gagner à Rouen il faut qu’on en fasse 60. »