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Finale-Un vécu partagé 

Finale-Un vécu partagé 

Le capitaine Maxime Legault, le défenseur Kévin Dusseau et le coach Olivier Dimet, en tant que joueur, ont tous disputé au moins une finale. Une expérience précieuse pour l’équipe.

Ils ne font pas partie d’un conseil des sages ni d’une société savante, mais Maxime Legault, Kévin Dusseau et Olivier Dimet peuvent faire partager leur expérience des finales à l’ensemble du groupe.

A commencer par Maxime Legault, le capitaine, qui a dit au groupe dans le vestiaire, « il ne faut pas trop stresser, vivre le moment, parce que pour certains c’est peut-être la première et la dernière finale. C’est un moment à vivre et à apprécier ».

Un avis partagé par le coach Olivier Dimet qui a joué deux finales de Ligue Magnus… contre Rouen en tant que joueur. « Une finale, il faut la vivre. Il faut vivre le moment présent. Il y a beaucoup d’euphorie, de félicitations, ça fait plaisir, mais il faut qu’on reste dans notre bulle. Mais une finale ça ne se joue pas, ça se gagne. Il ne faut pas la jouer avant de l’avoir jouée », recommande-t-il. 

Champion avec Rouen et avec Angers, finaliste à plusieurs reprises, Kevin Dusseau sait de quoi il parle quand il dit : « Il faut se concentrer sur le prochain match. C’est une série au meilleur des 7. Il faut jouer match après match, et ne pas penser à la suite. Il faut se concentrer sur le fait de jouer en équipe, d’être solide, et continuer ce qu’on fait depuis le début. »

La gestion des émotions est au centre des enjeux de la préparation. 

« Il n’y a pas de stress à avoir. Il ne faut pas penser trop loin, vivre au jour le jour, match par match. Quand tu gagnes, c’est le temps de célébrer. Mais il ne faut pas se voir célébrer avant, il ne faut se voir perdre avant, il faut bosser chaque jour. Je crois qu’il va y avoir aussi la foule ici qui va nous pousser. L’ambiance va être incroyable, que ce soit là-bas ou ici. Ce sont des moments dont il faut se rappeler, qu’il faut jouer à fond. On ne veut pas être passager. Il faut jouer pour gagner et non pour participer parce qu’une finale ça n’arrive pas chaque année. Quand tu as la chance d’être à quatre matchs du trophée c’est le moment de focusser et d’aller bosser », avoue le Québécois.

Kévin Dusseau pense effectivement « qu’il faut réussir à gérer ses émotions et rester focus sur le match à venir ». Chacun sait qu’il peut apporter son expérience dans l’approche des matchs. 

Olivier Dimet, même s’il reconnaît que les choses ont bien changé depuis son époque, se souvient que lors de sa deuxième finale avec Anglet face à Rouen, « on avait joué notre finale en demi-finale. On avait réalisé un exploit de sortir Reims qui était le tenant du titre et le premier de la saison régulière, et derrière on n’a pas joué. C’est ce que j’ai dit aux joueurs : il faut qu’on joue, qu’on n’ait pas de regret, que le meilleur gagne », souligne-t-il.

Claude Canellas