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La parole reste à Grenoble
28 décembre 2024
La parole reste à Grenoble
Les Boxers de Bordeaux se sont à nouveau inclinés en prolobngation samedi face aux Brûleurs de Loups de Grenoble (2-1), leaders incontestés de la Synerglace Ligue Magnus, au terme d’un match indécis jusqu’au bout.
Avant cette rencontre, les Grenoblois restaient sur une série de 15 victoires consécutives toutes compétitions confondues ! Les Boxers s’étaient eux-mêmes déjà cassées les dents à trois reprises depuis le début de la saison face aux Isérois, deux fois en championnat et une fois en Coupe de France.
Cependant, dans le match qui avait opposé les deux équipes il y a un mois à Mériadeck en 8èmes de finale, les Bordelais avaient asphyxiés les Grenoblois dans le troisième tiers et sans un Matija Pintaric au meilleur de sa forme, les tenants de la Coupe seraient repartis avec une défaite (2-1).
Ces 20 minutes avaient montré les capacités des hommes d’Olivier Dimet à pouvoir se hisser au niveau de l’armada alpine.
Dans une patinoire encore à guichets fermés, les deux équipes engageaient le fer dès l’entame et ce sont les Boxers qui se créaient les premières occasions, notamment par Justin Hamonic mais Pintaric intervenait tant bien que mal.
Grenoble aurait pu à son tour ouvrir la marque par Theo Gueurif (7ème) mais lancé à pleine vitesse il manquait le cadre.
Puis c’est Aurélien Dair qui butait à bout portant sur un excellent Quentin Papillon.
Finalement c’est Grenoble qui déflorait le tableau de marque par Nicolas Deschamps sur une interception dans la zone neutre (0-1, 13ème).
Après 3 minutes de jeu dans le troisième tiers, Enzo Carry se présentait seul devant Pintaric mais manquait le cadre.
Les Bordelais se créaient plus des occasions par Nikita Jevpalovs ou encore Baptiste Bruche mais ne parvenaient pas à tromper Pintaric.
Grenoble faisait planer le danger sur la cage bordelaise.
A 7 minutes de la fin de la manche, les Grenoblois en supériorité numérique donnaient du travail à l’arrière garde bordelaise mais ne parvenaient pas à aggraver la marque.
Sur turn-over Théo Geurif se retrouvait seul face à Papillon mais le portier bordelais sortait le grand jeu (39ème).
Le ton montait un peu dans le troisième tiers jusqu’à un incident opposant Alexandre Mallet à Quentin Papillon, percuté par le joueur grenoblois. Le joueur grenoblois était pénalisé mais le gardien bordelais aussi pour avoir réagi.
Sur une supériorité numérique, les Boxers parvenaient à égaliser par Enzo Carry reprenant un rebond laissé par Pintaric, sur des assistances d’Emils Gegeris et Maxim Lamarche (1-1, 52ème).
La fin de match était intense mais le score ne changeait pas.
En prolongation, Grenoble croyait avoir gagné la partie mais le but validé dans un premier temps était ensuite annulé pour une obstruction Papillon. Mais ce n’était que partie remise, Kyle Hardy glissant le palet dans les filets du portier bordelais (1-2, 63ème).
A peine les spots de Mériadeck refroidis, ils seront à nouveau en chauffe lundi soir pour un match contre le champion de France en titre, les Dragons de Rouen, qui après un début de saison difficile, ont repris du poil de la bête et son revenus à la quatrième place derrière les Boxers.
C.C.